Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute, Maurice G. DANTEC (Albin Michel)

Publié le par Le Prix Virilo

Lu par... Thomas

 


        La cavale d’un couple atteint par une étrange neuro-virus qui connecte leur cerveau à la station Mir et au jazzman Albert Ayler. Dantec nous livre ici un roman totalement hallucinatoire et halluciné. Véritable road-trip imaginaire dans un pays ultra-policé, le récit de cette cavale souffre d’un manque de structure ancrée dans le réel. Les connexions entre Mir et Ayler sont difficilement mises en avant. L’écrivain semble aussi atteint par ce virus de la « défonce » et quelques incohérences autobiographiques ne facilitent pas la compréhension de l’œuvre. A réserver au public averti à la SF à la française et amateur d’improvisation stylistique.   

Publié dans Critiques 09

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